Tout avait pourtant bien commencé. La production de plants s'est déroulée dans des conditions idéales malgré l'absence de gel hivernal. «Le printemps sec et chaud a permis une bonne reprise. Ensuite, nous avons connu huit semaines de temps sec, du 15 mai au 15 juillet. Le tabac a stagné et tiré la langue». Lorsque les pluies sont enfin arrivées, les orages, souvent violents, se sont succédé. «Il a plu en moyenne 220 mm en trente jours sur la région. Le secteur nord en a pris encore plus, jusqu'à 300 mm. On n'avait jamais vécu cela !