Vigne

L’Académie internationale du vin en Alsace à Landersheim

Une chance pour l’Alsace et son vignoble

Publié le 16/02/2018

C’est la conjonction de quatre intérêts qui sera à l’origine de la réussite de l’Académie internationale des vins en Alsace (AIVA). La nécessité de former des professionnels de l’exportation et de l’importation, des cavistes prescripteurs et gestionnaires pour la grande distribution, des vignerons sachant gérer et calculer des prix de revient de leurs bouteilles, et des sommeliers également gestionnaires pour la restauration. Bref, des formations très professionnelles avec une forte dose de compétences tertiaires qui débouchera avant tout « sur un métier », insistent Dominique Destouches et Marc Rinaldi.

Ils sont trois protagonistes en réalité à porter ce projet, très soutenu par les collectivités territoriales. Le premier, Dominique Destouches a, par sa discrétion et son pragmatisme, su s’attirer la confiance de la grande distribution, pour laquelle il vend 7,5 millions de cols bon an mal an...

Publié le 15/02/2018

Le réchauffement climatique qui est en cours positionne les stades phénologiques de la vigne plus tôt dans l’année et crée du stress hydrique. Permettre aux ceps de résister à ces phénomènes demandera nécessairement une adaptation des pratiques culturales selon les intervenants à la session viticulture de l’IFV des 30 et 31 janvier à Ostheim.

Les données météorologiques sont impitoyables. Depuis 1990, la température moyenne mesurée à Strasbourg a augmenté de 0,4° par décennie. Le nombre de jours de forte chaleur a presque triplé en soixante-dix-sept ans. Printemps et été deviennent plus secs. Les stades phénologiques interviennent de...

Interview de Gabriel Lépousez, neurophysiologiste à l’Institut Pasteur

Le cerveau face à l’amertume du vin

Publié le 14/02/2018

Gabriel Lépousez nous propose une synthèse des connaissances en neurophysiologie sur la perception des amertumes. Une des dimensions gustatives essentielles de la personnalité des vins et considérée, à tort très souvent, comme un défaut œnologique.

EAV-PHR : Contrairement à l’acidité ou la sucrosité, nous serions capables d’identifier gustativement de nombreuses amertumes ? Gabriel Lépousez : L’homme dispose de 25 récepteurs distincts pour détecter la saveur amère, alors que les autres saveurs n’ont...

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